
Le pont d’Oléron
Avant ça : rien. Aucun lien fixe.
– d’un tunnel sous-marin pour tramway vapeur (sérieusement)
– d’un hôtel-phare de 140 mètres posé sur un pont (!)
– ou d’un pont-transbordeur digne d’un film de SF
Et pourtant, le pont avance vite
8 mètres par jour.
Oui, 8 mètres de béton suspendu par jour. À l’époque, c’est du JAMAIS VU.
Et ce n’est pas juste une route : c’est une CLAQUE à l’Histoire.
Et ce qui est fou, c’est que ce pont, il n’était pas censé durer si longtemps.
– avec son béton salé
– ses joints refaits
– ses câbles retendus
– et ses pistes cyclables toutes neuves 
instauré, supprimé, réinstauré, re-supprimé… aujourd’hui, GRATUIT.
Ce pont, c’est un SYMBOLE.
C’est un OVNI en béton qui a transformé le quotidien de toute une île.
Avant lui, Oléron était une destination de marins, de pêcheurs, de rêveurs isolés.
Après lui, elle est devenue un lieu :
– accessible
– vivant
– touristique
– économique…
mais aussi fragile et surveillé 
Parce qu’il a offert trop :
Et aujourd’hui, il pose une autre question :
Une chose est sûre : sans ce pont, l’île ne serait pas la même.
Et peut-être que ce qu’il lie aujourd’hui… mériterait de temps en temps d’être un peu… délié.
Et de la magie qu’il y avait, avant, au moment d’embarquer sur le bac.
